Bien que facultative, elle est néanmoins recommandée lors d’une demande de prêt immobilier pour pallier aux éventuels risques conjoncturels.
Dans le cas où le salarié perdrait son emploi et qu’il ne puisse plus faire face à ses échéances, les mensualités seraient donc toujours honorées. Cependant, l’assurance ne couvre généralement, que 50 % à 75 % de la mensualité du prêt dans la limite d’un plafond journalier. 10 % des emprunteurs souscrivent l’assurance perte d’emploi.
Il ne suffit pas d’avoir un emploi pour pouvoir y souscrire. En effet, pour pouvoir y souscrire, vous devez :
Contrairement au licenciement ou la démission qui ne peuvent être imposés, la rupture conventionnelle est une rupture voulue par le salarié et l’employeur. En cas de rupture conventionnelle, si le contrat d’assurance a été souscrit avant le 25 juin 2008 (date de la loi portant sur la modernisation du marché du travail), l’assurance perte d’emploi ne s’applique pas.
Si votre contrat a été signé après l’entrée en vigueur de la loi de modernisation du marché du travail, il convient de vérifier laquelle de ces deux conditions figurent dans le contrat :
Chaque assureur propose ses modalités de prise en charge selon leurs critères (délai de carence, délai de franchise, durée de l’indemnisation, âge limite, ancienneté du candidat, etc.).
Généralement, la période de franchise, soi le délai d’attente avant l’indemnisation et la prise en charge par l’assureur, est de un à six mois. La prise en charge peut ensuite s’étaler sur 36 mois de façon discontinue. Chez la plupart des assureurs, la durée d’indemnisation est limitée en fonction de l’ancienneté du CDI.
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